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lundi 24 novembre 2008

Les chefs des partis ne font pas un bon usage d'internet au Québec | Internet

Tobi Cohen, La Presse Canadienne
24 novembre 2008 | 07 h 45


Les chefs qui sont actuellement en lice pour diriger le Québec ne font pas un bon usage d'Internet, selon certains experts.
Pour en savoir plus
Parti libéral du Québec | Parti québécois | Pauline Marois | Thierry Giasson

Thierry Giasson, professeur en communication à l'Université Laval, estime que la mauvaise qualité des campagnes menées sur internet est attribuable au déclenchement précipité des élections. Selon lui, les partis de l'opposition ont été pris de court, ils étaient mal préparés et manquaient d'argent.

Mais même les campagnes des députés libéraux sortants sont décevantes, a-t-il ajouté, jugeant que le site web du Parti libéral du Québec (PLQ) ressemble à un site internet d'affaires et n'offre pas beaucoup d'interactivité.

Lors de la campagne électorale de 2007, le site du PLQ avait tenté de rallier les électeurs en proposant des blogues et des forum de discussion avec les ministres sortants.

Bien que l'Action démocratique du Québec (ADQ) avait indiqué l'année dernière son intention de consacrer davantage d'efforts dans internet, ce parti politique a mis dix jours avant de lancer son site web après que les élections eurent été déclenchées.

Le site internet de l'ADQ a à peine été réorganisé, a estimé Thierry Giasson, ajoutant que les adéquistes n'avaient même pas porté attention aux controversées vidéos attaquant la chef du Parti québécois, Pauline Marois.

En ce qui concerne les péquistes, Mme Marois a vite décidé d'exclure les blogueurs de la campagne de son parti sur internet pour plutôt favoriser le réseautage personnel, selon M. Giasson.

Cette stratégie est aux antipodes de celle choisie par l'ancien chef du PQ, André Boisclair, qui, en 2007, avait encouragé les blogueurs et le clavardage sur le site internet de son parti.

La porte-parole du PQ Véronique Martel a insisté pour dire que son parti était prêt lorsque les élections ont été déclenchées. Cela est toutefois rarement le cas au Canada, a objecté Mathew Bertin, un expert qui a travaillé sur plusieurs campagnes électorales libérales sur Internet à travers le pays.

Les formations politiques devraient profiter de l'intervalle entre les élections pour préparer leurs campagnes sur le web, a-t-il conseillé.

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