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Je suis un humaniste qui a toujours eu comme objectif l'atteinte de la condition d’honnête homme au sens du XIXe siècle et qui a embrassé l'état de spécialiste du savoir dans ce but de non spécialisation. Je continue à faire marcher mes "petites cellules grises" en m'intéressant à tout et à tous .

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jeudi 30 octobre 2008

É.-U. : un quotidien abandonne le papier - Actualité techno - Internet

É.-U. : un quotidien abandonne le papier
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Aux États-Unis, le Christian Science Monitor, un quotidien traitant d'actualité internationale, sera, à compter d'avril, disponible en ligne seulement.

Le Christian Science Monitor, créé en 1908 par la fondatrice du mouvement religieux Science chrétienne, n'a conservé de religieux, avec le temps, que son nom ainsi qu'un article à caractère religieux dans chacune de ses éditions. Le journal, qui se spécialise dans la couverture de l'actualité internationale, subsiste, selon le Los Angeles Times, en partie grâce aux revenus que lui assurent ses abonnés, mais également grâce à la contribution de l'église Science chrétienne.

En abandonnant sa version papier, le Christian Science Monitor devra maintenant compter sur des revenus publicitaires pour assurer sa pérennité. Cependant, en abandonnant le papier, le coût de production annuel du quotidien sera réduit de plusieurs millions de dollars.

«Je ne suis pas certains que le reste de l'industrie nous suivra, mais je pense qu'ils nous observerons», a déclaré le rédacteur en chef du CSM, John Yemma au L.A. Times.

«Ils font quelque chose de nouveau et de novateur», a déclaré au L.A. Times, Lou Ureneck, chef du département de journalisme à l'Université de Boston. «D'autre part, ils s'éloignent de la tradition, et lorsque nous parlons de journalisme et de la couverture de l'actualité, il y a un certain poids et une continuité associés à la tradition, ce qui apporte au journal sa crédibilité».

Le Christian Science Monitor sera exclusivement publié en ligne à compter d'avril 2009. Un magazine hebdomadaire remplacera toutefois l'édition papier quotidienne.

Lire aussi: Annonce choc dans le monde des médias : Le Christian Science Monitor abandonne le papier au profit du Web

jeudi 23 octobre 2008

Bloguer ou twitter ? - Actualité techno - Internet

Bloguer ou twitter ?
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Pour Paul Boutin, qui signe un article dans le magazine Wired, le blogue est dépassé. La tendance serait à la brièveté, à la Twitter.

Pour le journaliste de Valleywag, qui vient de signer un article pour le magazine Wired, les sites tels que Twitter, Flickr et Facebook ont donné un coup de vieux aux blogues en raison de leur convivialité et de la brièveté des contenus qui y sont publiés.

Boutin souligne que l'époque, où les blogues amateurs pouvaient trôner au top 100 de Technorati ou se retrouver en tête des résultats de recherches par mots clés sur Google, est maintenant révolue. «Aujourd'hui, une recherche à propos du dernier discours de Barack Obama, par exemple, donnera une page Wikipedia, un article de Fox News, et quelques entrées du site professionnel Politico.com. Les chances que votre note figure en tête de la liste? Pratiquement zéro», écrit Boutin.

Selon lui, l'arrivé des blogues professionnels sur la toile, ceux qui trônent désormais au top 100 de Technorati, ont eux l'effet d'un tsunami sur la blogosphère. Si l'envol des blogues, il y a quelques années, était en partie dû au fait que peu de plateformes de diffusion multimédia existaient, leur désuétude serait, selon Boutin, dû au fait que les plateformes multimédia se sont multipliées depuis. Pour le plus grand bonheur des Facebook, Flickr, YouTube et Twitter de ce monde...

Lire aussi: L'évolution du blogue

vendredi 17 octobre 2008

Un ordinateur par élève : nouveau modèle - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

Un ordinateur par élève : nouveau modèle
Par Martine Rioux, APP

États-Unis –En matière d’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les écoles, il n’y a pas de modèle unique. Mike Huffman, du Département de l’Éducation de l’État de l’Indiana aux États-Unis, présente le programme inACCESS, qui vise à mettre un ordinateur à la disposition de chaque élève.

Mike Huffman travaille au Département de l’Éducation de l’Indiana depuis 35 ans. Pour lui, lorsqu’il s’agit d’éducation, il n’existe qu’une certitude. « Il faut miser sur les élèves et il faut les aider à réussir avant tout ». Il est également convaincu que cette réussite passe désormais par la technologie.

« Combien d’ordinateurs utilisez-vous chaque jour? », a-t-il demandé à son auditoire lors d’une conférence qu’il a donnée à la Commission scolaire de Laval le 7 octobre 2008. La plupart des gens ont répondu deux, trois et même quatre ordinateurs. « Pourquoi les élèves devraient-ils se contenter d’un ratio d’un ordinateur pour quatre élèves? Selon moi, le minimum acceptable est d'un ordinateur par élève », a-t-il lancé ensuite.

Depuis le début des années 2000, M. Huffman a vu l’État de l’Indiana investir des centaines de millions de dollars pour aider les écoles à acquérir des ordinateurs et autres technologies, pour entrer dans la vague techno. Pourtant, le ratio d’un ordinateur pour quatre élèves n’a jamais bougé.

Les élèves ont continué de visiter le laboratoire d’informatique à raison d’une période par semaine (en moyenne). Les parcs informatiques étaient constamment à renouveler parce que les ordinateurs devenaient vite dépassés. Les enseignants qui utilisaient des laboratoires mobiles perdaient énormément de temps à distribuer et récupérer les ordinateurs.

La situation devenait insupportable à ses yeux. Il a entrepris de trouver une nouvelle façon de faire, moins coûteuse, plus efficace. « Et ce n’est pas uniquement une question de ratio. Il faut toujours le voir en fonction des jeunes. À la maison, ils sont à la fine pointe de la technologie. À l’école, les équipements sont désuets et nous voudrions qu’ils soient motivés! »

One2One
Le programme inACCESS (Affordable Classroom Computers for Every Secondary Student) a été mis en place en 2003. L’objectif du projet n’est pas que chaque élève possède un ordinateur à lui, mais bien qu’il y ait autant d’ordinateurs disponibles dans chaque classe qu’il y a d’élèves. Bref, la technologie doit être accessible en tout temps, au moment où l'on en a besoin… et tout doit fonctionner!

Le programme a débuté avec trois écoles pilotes: cinq classes d’un même département par école. Par exemple, cinq classes de français, de maths ou de sciences, afin d’encourager le partage de ressources entre les enseignants. Le nombre d’écoles participantes augmente chaque année depuis. Actuellement, 150 districts scolaires sont concernés par le projet, ce qui représente 150 000 élèves (et donc 150 000 ordinateurs!). M. Huffman espère toucher 200 districts d’ici la fin de l’année scolaire en cours, soit 200 000 élèves.

InACCESS s’adresse aux élèves des high schools, soit de la fin du secondaire (10e à 12e année). Éventuellement, il pourrait s’adresser aux élèves de 9e, 8e, 7e, etc. en descendant.

Mais, comment déployer autant d’ordinateurs en si peu de temps, tout en respectant des budgets serrés et en évitant de reproduire les erreurs du passé?

Quatre mots-clés ont guidé les choix du Département : abordable (affordable), durable (sustainable), répétable (repeatable) et échelonnable (scalable).

Résultat: chaque ordinateur n’a pas coûté plus de 300$, plus le coût du moniteur (voir les spécifications sur le site du projet). Linux, un système d’exploitation libre et gratuit, a été installé sur chaque appareil, de même qu’une sélection de logiciels gratuits. Ces appareils ont une durée de vie d’environ dix ans.

« Nous avons approché tous les fabricants de « Nous avons approché tous les fabricants de matériel informatique. Nous leur avons dit: "Voici notre budget. Qu’avez-vous à nous offrir?". Nous avons renversé la tendance. Pour une fois, ce n’est pas eux qui nous proposaient des solutions. C’était nous qui leur proposions d’embarquer dans notre modèle », se réjouit M. Huffman. « Nous avons fait nos achats en pensant à nos jeunes, en répétant que nous voulions leur offrir un accès fiable et durable à la technologie ».

La technologie est disponible
Lors du déploiement des ordinateurs, le Département de l’Éducation n’a pas organisé de session intensive de formation ou de développement professionnel pour les enseignants. « Nous sommes conscients qu’il est difficile de faire changer les choses, que plusieurs enseignants sont réticents à l’arrivée des TIC dans leur classe, qu’ils ont besoin d’un temps d’adaptation, qu’ils ne veulent surtout pas se sentir obligés de changer leurs pratiques », reconnaît M. Huffman.

Les ordinateurs ont donc simplement été placés dans les salles de classe ciblées. Comme les appareils sont installés sous les bureaux (voir photo), ils ne les encombrent pas et il est possible de faire la classe sans les utiliser. « Par contre, les élèves ont vite demandé aux enseignants s’il était possible d’ouvrir les ordinateurs. Certains ont refusé et ont résisté pendant quelques semaines. Mais, ils finissent tous par céder à la tentation. Après, c’est magique », soutient M. Huffman.

Des élèves prennent leurs notes de cours directement à l’ordinateur, d’autres font des recherches complémentaires sur le Web. Tous ont accès à la plate-forme d’apprentissage en ligne Moodle où certains enseignants déposent maintenant des plans de cours. Des enseignants d’une même matière dans une école qui ne se parlaient pratiquement pas ont commencé à échanger du matériel.

Comme les ordinateurs sont en réseau, l’enseignant peut voir ce que les élèves font sur leur ordinateur. « Mais, croyez-moi, ils travaillent! Le nombre d’avertissements pour indiscipline est en chute. Le taux d’absentéisme a énormément diminué », se félicite M. Huffman.

Évidemment, la grande question que plusieurs se poseront est la suivante : les élèves réussissent-ils mieux? Pour ceux qui sont avides de statistiques, le School Data de l’Indiana en offre un grand nombre.

Pour M. Huffman, les résultats sont probants. « Après une baisse dans les résultats aux tests d’État, certaines écoles sont en remontée. Par contre, oublions les tests un instant, une visite dans les écoles suffit pour constater jusqu’à quel point les élèves sont engagés dans leur apprentissage. Je suis entré dans une classe et j’ai eu l’impression de déranger les élèves. Avant, quand j’entrais dans une classe, j’avais une trentaine de paires d’yeux qui me regardaient tout contents d’avoir de la visite! ».

Le programme inACCESS n’a pas fini d’être implanté en Indiana. L’expérience mérite certainement d’être suivie de près. D’autant plus que l’État de l’Indiana, parmi les plus pauvres des États-Unis, possède une démographie semblable à celle du Québec : 6,5 millions d’habitants, un peu plus d’un million d’élèves de la maternelle jusqu’à la fin du secondaire, des zones urbaines, plusieurs régions rurales.

Incontournable : Visionnez cette vidéo pour une présentation complète du fonctionnement du programme inACCESS au quotidien dans les écoles. (en anglais)

Par Martine Rioux, APP

jeudi 16 octobre 2008

Internet, bon pour la santé mentale? - Actualité techno - Internet

mercredi 15 octobre 2008 à 8H05

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L'utilisation régulière d'Internet est stimulante pour le cerveau des adultes et des personnes âgées, révèle une nouvelle étude publiée cette semaine par des chercheurs de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA).

Selon ces chercheurs, qui ont publié les résultats de leur étude clinique dans l'American Journal of Geriatric Psychiatry, faire des recherches sur le Web stimule les régions du cerveau qui permettent de faire des raisonnements complexes et de prendre des décisions.

Les chercheurs avancent même que l'utilisation d'Internet pourrait prévenir le ralentissement des activités cérébrales en vieillissant. La navigation sur le Web s'inscrirait donc avec la lecture, les jeux de lettres et les casse-têtes parmi les activités qui minimisent l'impact du vieillissement du cerveau.

L'étude a été réalisée auprès de 24 participants âgés entre 55 et 76 ans. La moitié d'entre eux étaient des internautes réguliers, alors que les autres n'avaient que peu d'expérience avec un ordinateur. Des tests d'imagerie cérébrale ont été réalisés alors que les participants utilisaient Internet ou lisaient un livre.

Bien que la lecture ait généré chez les participants des activités cérébrales dans les régions du cerveau contrôlant le langage, la mémoire et la lecture, elle n'avait pas le même impact qu'Internet sur la capacité de prendre des décisions et de faire des raisonnements complexes.

Selon les chercheurs, le fait que l'utilisation d'Internet est une expérience interactive nécessitant que les internautes fassent des choix est le principal élément qui stimule leur capacité de prendre des décisions. Toutefois, ce résultat est moins concluant du côté des participants qui ne sont pas habitués à utiliser Internet, notamment parce que leur apprentissage entrave leur rapidité à prendre une décision.
par Christian Leduc

jeudi 9 octobre 2008

Les logiciels libres progressent en Europe - Actualité techno - International

Les logiciels à code source libre sont en progression dans les entreprises européennes, soutient une firme de sondage.

Selon Actuate Corporation, qui a réalisé un sondage auprès de mille responsables informatiques d'entreprises françaises, britanniques, allemandes et nord-américaines, les logiciels libres sont de plus en plus perçus comme une alternative crédible aux logiciels payants.

En France, 61, 6 % des répondants affirment que l'acquisition d'un logiciel libre est l'une de leurs options préférées. En Allemagne, la proportion de responsables informatiques tentés de faire le saut du côté des logiciels libres est encore plus élevée, soit de 63,4 %.

Le pourcentage de personnes estimant que les avantages des logiciels libres dépassent leurs inconvénients est cependant variable. Moins de la moitié (48,6 %) des responsables informatiques allemands soutiennent que ces logiciels ont plus d'avantages que d'inconvénients, contre 53,5 % aux États-Unis, 54 % au Royaume-Uni et 65,4 % en France.

Les entreprises font preuve de prudence avec les logiciels libres car ils évoquent qu'ils sont durs à installer. Ils craignent également que le soutien technique à long terme ne soit pas garanti.

La publication du sondage d'Actuate survient quelques mois après celle d'une étude similaire de la firme de recherche Forrester. Dans ce document, les chercheurs de Forrester démontraient que les logiciels étaient désormais utilisés dans 24 % des entreprises françaises, 21 % des entreprises allemandes, 17 % des entreprises américaines et 15 % des entreprises britanniques.