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Je suis un humaniste qui a toujours eu comme objectif l'atteinte de la condition d’honnête homme au sens du XIXe siècle et qui a embrassé l'état de spécialiste du savoir dans ce but de non spécialisation. Je continue à faire marcher mes "petites cellules grises" en m'intéressant à tout et à tous .

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mercredi 28 janvier 2009

Julien Decot (Skype) : "Nous allons multiplier les accords avec des tiers" Actualité --- Silicon.fr ---

Le directeur stratégique du trublion de la VoIP revient sur la partenariat avec IBM autour de LotusLive et dément les rumeurs de cession de la part d'eBay
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Outre la mobilité, l'entreprise constitue un levier de croissance stratégique pour Skype. Le spécialiste de la VoIp en mode P2P qui compte 405 millions d'utilisateurs cherche depuis plusieurs trimestres à doper ses revenus et a décidé de mettre l'accent sur le marché entreprise.

En 2008, la filiale de eBay a lancé des services payants à destination des PME et une nouvelle entité : Skype for Business. Dans le même temps, Skype annonçait déjà sa volonté d'intégrer son service de téléphonie sur IP à des applications métiers comme Salesforce et aujourd'hui LotusLive d'IBM.

Ainsi, les salariés des entreprises utilisant LotusLive pourront, grâce à Skype, passer des appels voix et vidéo en cliquant simplement sur les noms ou les numéros de téléphone de leurs contacts Skype au sein de LotusLive.
(Lire la suite )

Du Web aux wikis : une histoire des outils collaboratifs

Voici le début d'un article portant sur le web collaboratif. Simple et complet... à lire. (JMR)

Du Web aux wikis : une histoire des outils collaboratifs: "Du Web aux wikis : une histoire des outils collaboratifs

23/05/08

Vous avez dit « wikis » ? Rendus célèbres par l'encyclopédie en ligne Wikipédia, ces outils collaboratifs ont peu à peu gagné le Web. Ce premier document dresse l'historique des outils collaboratifs de l'époque précédant l'arrivée du Web à nos jours. Ainsi plongés dans le contexte du Web, nous aborderons les aspects techniques et ergonomiques communs à la grande majorité des wikis, ainsi que les aspects sociaux indissociables de ces outils depuis leur origine.

Cette photo représente ce que voyait Ward Cunningham tous les matins en attendant son bus à l’aéroport international d’Honolulu. C'est de là que lui est venue l'idée de donner le nom de wiki à son logiciel.
Photo : Arik Baratz / Wikipédia document externe au site.

Les outils collaboratifs répondent aux besoins des utilisateurs de travailler en groupe, par exemple, faciliter l'écriture collaborative de documents. Nés de la croisée de technologies indépendantes (messagerie, forum, workflow...), ils ont permis de mutualiser les ressources. C'est ce qui explique pourquoi ils se sont progressivement généralisés auprès des utilisateurs."

Les netbooks semblent décevoir leurs utilisateurs Actualité --- Silicon.fr ---

Une étude souligne un taux de satisfaction très inférieur à la moyenne
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Phénomène de l'année 2008, les netbooks ont sans aucun doute permis au marché mondial du PC de sauver les meubles l'année dernière au point que les ventes de portables ont pour la première fois dépassé celles des PC de bureau sur un trimestre.

Les chiffres sont en effet sans appel. Selon une étude d'ABI research, il se vendra cette année plus de 35 millions de ces PC low-cost dans le monde. Et le succès devrait perdurer puisque la même étude table sur 139 millions d'unités écoulées en 2013, notamment grâce à la multiplication de l'offre.

En France, marché pionnier du netbook, plus de 360.000 machines ont été vendues en 2008 dont une très grande majorité à travers les offres des opérateurs mobiles, selon Gfk.

Pour autant, ces machines ne semblent pas apporter toute satisfaction auprès de leurs utilisateurs. Les taux de retour seraient bien plus nombreux que pour des machines classiques.

Pire, le taux de satisfaction serait 40% plus bas que pour les laptops classiques, selon une analyse du cabinet Biz360 qui a observé pendant six mois, les retours utilisateurs de commerçants en ligne américains, les forums en ligne, les commentaires, les blogs, les forums...

La pérénnité du succès des netbooks passera donc par une amélioration qualitative de ces machines. Les fabricants l'ont bien compris : les netbooks actuels sont déjà très éloignés des premiers modèles mis sur le marché.

A lire : Récap 2008, Asus lance la mode des netbooks

lundi 26 janvier 2009

Un nouveau record pour la diffusion en ligne

Un nouveau record pour la diffusion en ligne
Radio-Canada: Vidéo - Le carnet techno de Bruno Guglielminetti
Je viens d'obtenir les chiffres officiels de Radio-Canada.ca au sujet de « l'effet Obama ». Le site de Radio-Canada a marqué un nouveau record de branchement simultané durant la diffusion en direct de l’assermentation de Barack Obama sur le Web. Pour la première fois, Radio-Canada.ca a atteint un sommet de 23 000 branchements vidéo simultanés, à 12 h 15 hier. Les internautes venaient regarder l'émission spéciale de la Télévision de Radio-Canada et de RDI.

Et au même moment, le distributeur de contenu multimédia américain Akamai (qui distribue le flux vidéo de plusieurs réseaux en ligne, dont Radio-Canada, CBC et NBC) a connu un achalandage monstre. Au cours des derniers mois, Akamai enregistrait une moyenne quotidienne de 1,7 million de branchements simultanés sur des flux vidéo en direct et hier, Akamai a enregistré 7 millions.

Radio-Canada en profite pour rappeler son palmarès des grands événements webdiffusés en direct :

1. mardi 19 août 2008 : 14 152 connexions vidéo simultanées jour de la finale de plongeon 3 m hommes aux jeux de Pékin, médaille d’argent d’Alexandre Despatie

2. jeudi 21 août 2008 : 10 900 connexions vidéo simultanées jour de la finale de plongeon 10 m femmes aux jeux de Pékin, médaille d’argent d’Émilie Heymans

3. lundi 8 décembre 2008 : 6854 connexions vidéo simultanées soirée Élections Québec 2008

4. vendredi 8 août 2008 : 6500 connexions vidéo simultanées cérémonie d’ouverture des Jeux de Pékin

Vie privée : le lien troublant entre le site de la Maison-Blanche et YouTube - Vnunet

La plate-forme vidéos de Google installe des cookies à chaque visualisation. Une pratique qui fait tâche sur le site du Président des Etats-Unis.

Cécile Grégoriades 26-01-2009
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Quel est le degré de proximité entre la nouvelle équipe de Barack Obama et Google? On sait déjà qu'Eric Schmidt, P-DG de Google, avait largement soutenu Obama lors de sa campagne. Mais un doctorant de Harvard, spécialisé dans la surveillance sur Internet, pointe du doigt une collusion dérangeante.

Depuis le début de sa campagne, Barack Obama a eu recours à la plate-forme de vidéos en ligne YouTube pour communiquer avec les électeurs sur son site Barackobama.com. Or YouTube, une entité de Google, installe des cookies informatiques à chaque fois qu'un internaute visite une page qui héberge une vidéo.

Autrement dit, Google collecte et conserve des informations personnelles sur le visiteur, son parcours sur le site et ses habitudes de navigation. Et ce sans même avoir besoin de visualiser une vidéo YouTube. Que l'on clique ou non sur "play", YouTube se sert de ces fameux cookies pour collecter des informations personnelles.

Il s'avère que le site du Président des Etats-Unis qui est dorénavant entré en fonction a peu changé de politique envers YouTube : Barack Obama utilise toujours le player gratuit de Google pour héberger ses vidéos.

"Si cela démontre clairement que le 44ème président est à l'aise avec le web 2.0, cette décision de mettre des vidéos YouTube sur son site permet aussi à Google d'amasser insidieusement les données personnelles des millions de personnes qui visitent WhiteHouse.gov, même ceux qui ne cliquent pas sur l'icône play", assure Christopher Soghoian, étudiant au Berkman Center for Internet and Society de Harvard dans une contribution sur un blog de News.com.

Le cookie reste en permanence de facto

Une situation inacceptable selon de nombreux observateurs, qui appellent l'équipe Web du nouveau président à utiliser un autre lecteur payant de type Flash, qui ne permette pas à une société privée de collecter des informations privées sur le dos des contribuables. Le site Internet de la Maison Blanche est en effet financé par de l'argent public.

Certes, la plate-forme de vidéos de Google a l'avantage d'être gratuite. Si l'équipe de campagne d'Obama avait du payer la bande passante des vidéos visualisées des millions de fois, la facture se serait élevée à plusieurs dizaines de milliers de dollars.

Grâce à YouTube, ce montant est proche de zéro, mais à "quel prix" pour les utilisateurs? Le cookie installé dans le navigateur a une durée de vie de huit mois, renouvelable à chaque nouvelle visualisation d'une vidéo YouTube. "Vue le nombre de vidéos 'embedded' sur le Web, le cookie reste de fait permanent sur son navigateur", note Christopher Soghoian.

Il semble que l'équipe Web d'Obama ait cependant fait un effort ce week end, en proposant une image des vidéos YouTube sur le site de la Maison Blanche, comme on peut le voir sur cette page. Grâce à cette technique, YouTube ne peut pas prétendre aux informations personnelles des internautes si ces derniers se contentent de regarder la page Web. Mais dès que l'on clique sur l'icône "play", le cookie est activé.

Un simple pansement sur un problème réel, selon l'expert d'Internet, qui appelle l'équipe d'Obama à mettre la main à la poche pour remplacer le player propriété de Google par un player qui "n'espionne pas" la vie privée des citoyens.

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Les autres articles sur ce sujet :

* YouTube va-elle devenir la "vidéo officielle" de Barack Obama ?
* Le P-DG de Google fait campagne pour Obama
* Vidéos : Obama bat McCain 30 contre 1 sur YouTube
* Barack Obama veut nommer un partisan de la Net Neutrality à la FCC
* L'investiture de Barack Obama à vivre en 3D
* Sécurité IT : les "Obamalwares" s'agitent
* Barack Obama : au revoir Change.gov, bonjour Whitehouse.gov
* Barack Obama pourra conserver son BlackBerry
* L'investiture d'Obama a boosté le trafic sur Yahoo

mardi 13 janvier 2009

Les veilleurs sont-ils de vulgaires espions?

L'actualité vue par les blogueurs

Par Christophe Asselin, publié le 10/01/2009 15:00

Quelle est la frontière entre veille et surveillance, analyse de l'opinion et flicage, Facebook et Edvige? La société numérique provoque des peurs, parfois irraisonnés. L'analyse de Christophe Asselin, blogueur concerné.

"Ce type sait qu'il fait un travail de salaud mais il a fabriqué un discours qui le protège d'avoir à se l'avouer". Ce commentaire, on peut le trouver sur le blog du Contre Journal, en réaction à l'interview d'un professionnel de la veille et de la communication sur Internet.

Le métier de veilleur, vous connaissez? Pas veilleur de nuit, insomniaque ou maître chien. Les veilleurs scrutent les tendances, les opinions, des individus comme des entreprises, les analysent et les synthétisent. Opinions et informations se numérisent et circulent sur la Toile. La veille Internet prend de l'importance, utilise des outils sans cesse plus puissants et sophistiqués.

Ce métier est au mieux inconnu, au pire assimilé à de l'espionnage ou à du fichage. On parle même de cyber-espions ou de cyber-surveillants.

Poser la question "les veilleurs sont-ils des espions" tend "à faire passer le blogueur pour un paranoïaque adepte de la théorie du complot" me fait gentiment remarquer André Gunthert, enseignant-chercheur et auteur du blog Actualités de la Recherche en histoire visuelle.

Assimiler la veille à de l'espionnage voire à du fichage est un (trop) vieux débat en France, pays "inventeur" de la Cnil mais aussi... des RG.

L'information est désormais omniprésente et véhiculée par des supports high tech de plus en plus anodins et miniaturisés. Mais le doute sur l'utilisation des données enrichit toujours les conversations.

"Véritables avancées pour certains, la carte Navigo de la RATP, ave sa puce RFID, ou la carte SIM de votre mobile ne sont pour d'autres que des moyens de faciliter la surveillance", s'amuse Emilie Ogez, Responsable Communication chez XWiki, et spécialiste de l'identité numérique. La veille Internet, elle, n'a rien à voir avec ce type de pratiques.

Quelques polémiques récentes ont encore contribué à rendre plus sulfureux le métier de veilleur, pourtant de plus en plus pratiqué. La dernière en date, un appel d'offre de l'Education Nationale:
(lire cet article de 3 pages)

lundi 12 janvier 2009

Dix tendances IT à suivre en 2009 - Actualités - ZDNet.fr

Vincent Birebent, publié le 5 janvier 2009
Tags: green it, fibre optique, netbook, sécurité, open source, cloud computing, video

Technologie - Que réservera 2009 aux acteurs de l'informatique et des télécoms ? Quels seront les nouveaux produits et services ? Nous avons dégagé dix tendances pour le secteur IT en 2009. Et vous, quelle est votre perception ?

Les tendances à l'international
1/ Les netbooks de milieu de gamme

Si 2008 a marqué l'émergence d'un marché du netbook avec ses 14 millions d'unités vendues dans le monde, 2009 devrait marquer la confirmation de cette tendance mais aussi une montée en gamme de la part de la plupart des constructeurs, surtout si Sony et Apple investissent le créneau. On devrait donc voir débarquer des machines mieux équipées (avec des puces Atom double coeur, des circuits graphiques 3D et compatibles HD, des disques SSD de large capacité) mais aussi plus chères. Reste la question de l'autonomie que tous les constructeurs n'envisagent pas de la même manière.
Suivez l'actualité des netbooks sur Businessmobile.fr
2/ Le cloud computing et l'informatique déportée

Le cloud computing était sur toutes les lèvres en 2008, il devra débarquer sur toutes les machines en 2009. Crise économique oblige, l'idée d'externaliser ses logiciels et son infrastructure informatique fait rapidement son chemin chez les décideurs informatiques en entreprises ; elle pourrait aussi séduire les particuliers sur certains usages (bureautique par exemple). On devrait le cloud computing se propager un peu partout (ou encore du SaaS, Software as a Service), les grands acteurs du logiciels (Microsoft, Google , Amazon) ayant tous des projets ambitieux en la matière.
3/ La vidéo en 3D

Après la révolution HD, c'est l'annonce d'une révolution 3D sur nos écrans ou plus probablement leurs successeurs. Hollywood comme les grands acteurs de la TV payante misent beaucoup sur la vidéo en 3D pour 2009, et on commence à voir apparaître les premiers contenus à ce format, que ce soit au cinéma ou à la télévision. Mais à moins d'opter pour le système des lunettes anaglyphes, ce « big bang » du relief passera par un renouvellement du matériel de diffusion, alors que la haute définition n'est pas encore réellement démocratisée.
4/ L'open source

Fin 2008, les projets open source avaient le vent en poupe, 2009 devra donc confirmer ce basculement d'une partie de l'informatique professionnelle des solutions propriétaires vers les logiciels libres. Avec la crise économique, les besoins de rationalisation vont se faire cruellement sentir, et opter pour des solutions libres pourra s'avérer un choix économique payant. Et là aussi, comme pour le cloud computing, de nombreux grands acteurs du logiciel sont en train de migrer vers une part de logiciels libres ; l'exemple le plus signifiant étant l'ouverture à l'open source de Microsoft .
5/ Le green computing

Là aussi, l'impact de la crise va se faire sentir, auquel il faut ajouter une prise de conscience collective et le changement d'administration américaine. Réduire sa facture énergétique, favoriser le recyclage de ses matériels en fin de vie, opter pour des politiques drastiques en matière de gaspillage, tout cela est à la fois bon pour l'environnement mais aussi pour le porte-monnaie. Autre facteur favorisant le green computing, la transition industrielle de certains constructeurs de panneaux LCD vers la production de panneaux solaires ou des cellules à combustibles, qui va accélérer le développement d'une vraie industrie verte high-tech.
Les dernières tendances sur le blog Green IT de Fred Bordage

vendredi 9 janvier 2009

« Internet ré-invente les tribus », une tribune de Luc Bretones par Neteco.com

Accueil - Social Web Tribunes libres | Réseaux sociaux
« Internet ré-invente les tribus », une tribune de Luc Bretones
* Publié par Luc Bretones le Mardi 6 Janvier 2009 | envoyer | commenter
Représentant de l'Institut G9+ et co-animateur Essec Business & Technologie et Centrale Marseille IT, Luc Bretones propose cette tribune dans laquelle il revient sur le développement des tribus sur le web...

Luc Bretones
Luc Bretones
En 1953, le chimiste américain Stanley Miller vérifiait expérimentalement l'hypothèse de création de la soupe originelle de la vie. Cinquante ans plus tard, Internet et ses services de communication ré-inventent les tribus, leurs lois et leurs chefs. Seth Godin, auteur du livre « Tribes, We need You to Lead Us» en a fait sa théorie. Selon lui, « le leardership est la meilleure tactique marketing et ce quelle que soit l'organisation ou l'individu (une entreprise, une école, une église, un chercheur d'emploi,..) ».

Les tribus se distinguent des simples groupes par la présence en leur sein d'un ou plusieurs leaders, d'une vision claire et d'un objectif commun. La notion de tribu, vue par Godin, correspond à un stade évolué de groupe ou de communauté.

Le leader génère l'initiative qui forme la tribu. Il exprime une stratégie sur laquelle chaque membre se projetera et agrégera à son tour de nouveaux membres. Si la vision du leader, sa passion, touchent les individus, ils souhaiteront faire partie de cette aventure, en parleront à leurs amis et une tribu robuste pourra naître. Ceci explique que le phénomène communautaire est souvent fortuit, fruit d'un projet ou d'une expression, mais pas nécessairement avec l'objectif initial de créer un mouvement.

Autres caractéristiques d'une communauté organisée et mature, les rites tribaux – comportements, langage, rituels – n'apparaissent qu'en présence d'un leader, celui qui initie, mais aussi celui qui décide en cas de besoin.

Un très bel exemple est celui initié par Muhammad Yunus, prix nobel de la paix 2006, et sa Grameen Bank qui soutient, à fin 2008, 7,64 millions d'emprunteurs pauvres dont 97% de femmes. Avec 2 536 branches, Grameen Bank propose ses services dans 83 415 villages, couvrant plus de 99% des villages du Bangladesh. Dans la même dynamique humanitaire de micro-crédit, j'ai récemment pu interviewer un représentant de Kiva. Fondée par Matt Flannery fin 2005, Kiva a soutenu 92 000 entrepreneurs du monde entier avec 338 000 prêteurs dans plus de 135 pays et un taux de remboursement de 98.5%.

Dans des styles totalement différents, citons la tribu des blogueurs de Sony, hébergée par la Player's Republic, ou celle des « ambassadeurs » web de la marque Thierry Mugler dont l'intégration fonctionne exclusivement par cooptation. La marque de luxe a été la première à ouvrir dès octobre 2007 un espace communautaire et de conversation avec ses clients.

On le voit, l'irruption des technologies de l'ubiquité communautaire fait apparaître des expressions tribales modernes. Internet amplifie et accélère la montée en puissance des mouvements communautaires. En effet, le leadership se démocratise à mesure que les services web permettent la diffusion et la mise en œuvre d'une idée. Les contraintes physiques et temporelles s'effacent largement. Par ailleurs, le leadership vertical classique, à la mode hiérarchique laisse progressivement place à des organisations plus horizontales.

Enfin, Les « digital natives » n'hésitent pas à donner leur avis parfois plusieurs fois par jour sur Internet et dans un nombre toujours croissant de cas, ils argumentent leurs choix. La « generation Y » participe, co-crée, plus qu'elle n'est « fan » d'un projet. L'interactivité est au cœur des lames de fond communautaires que décrivent Charlene Li et Josh Bernoff dans « Groundswell ». Ces interactions ouvertes à 360° permettent à chacun de transcender ses intérêts personnels en participant à un projet ambitieux, d'envergure. Un projet dont la résultante sera nécessairement supérieure à la somme des contributions individuelles prises séparément.

Les tribus se nourrissent des interconnexions qu'elles suscitent. Elles sont d'autant plus fortes que les connexions se densifient entre leurs membres et que les signaux faibles – informations émises par les liens les moins proches et donc les moins forts – se multiplient et finissent par provoquer une rencontre inédite (un recruteur et un candidat, un projet et un financement,..) pleine de valeur.

Mais alors, comment ces tendances socio-technologiques impactent-elles les entreprises ? Le choc des cultures tribales « analogique hiérarchique » et « numérique collaborative » sera-t-il créateur de valeur pour chaque tribu et celle qui les réunit ? Ceux que Louis Naugès appelle avec humour les « Digital Immigrant » – ont connu le courrier papier et le fax, sont devenus accros de l'email et il leur arrive même ... de les imprimer – pourront-ils établir un contact unifiant ?

En fait, les entreprises oscillent encore entre la théorie de Machiavel – être craint pour être respecté – très orientée « top-down » et ces nouveaux modes maillés et créatifs de travail par lequel l'organisation ouvre les connexions qui lui permettent de s'adapter et de progresser. Godin décrit une redéfinition du travail autour de missions plus que d'autorités hiérarchiques. Au-delà des modes de travail, la « tribu entreprise » peut également répondre à une recherche de sens social, de valeurs, d'adéquation culturelle.

Mais pour que le tribalisme intègre l'ADN d'une entreprise, l'initiative devra venir de la direction générale. Elle devra s'assurer que l'entreprise est focalisée toute entière sur sa mission et non sur les points de vue de certains individus au pouvoir. Un effet fort du mode tribal consiste ainsi en l'intégration de la perception client et de ses attentes à la communauté de l'entreprise. Les meilleurs clients, les ambassadeurs, peuvent alors développer un sentiment de participation à l'évolution de l'entreprise, de co-construction. Autre conséquence : un fonctionnement par projets et groupes de travail dédiés et décloisonnés.

Même si les tribus les plus fortes sont les plus focalisées, et que l'on n'imagine pas développer ce type d'approche pour la gestion d'un Etat, Barack Obama n'expliquait-il pas vouloir mener sa campagne comme « un mouvement avec des membres » plutôt que simplement « une campagne avec des clients » ?

Les grandes choses de demain se préparent dans les tribus qui naissent aujourd'hui. Margaret Mead, anthropologiste, spécialiste des tribus, le sait bien : « pas de doute sur le fait qu'un petit groupe de personnes réfléchies et impliquées puisse changer le monde. En fait, ce sont les seuls à l'avoir jamais fait ».

Luc Bretones, représentant Institut G9+ et co-animateur Essec Business & Technologie et Centrale Marseille IT

Pour aller plus loin
12/11 * « Des nouvelles technologies à un nouvel enjeu social ! », une tribune de Luc Bretones

jeudi 8 janvier 2009

Microsoft lance Windows 7 et semble vouloir faire oublier Vista | Logiciels

Le géant des logiciels Microsoft lance la version expérimentale de son nouveau système d'exploitation Windows 7 à peine deux ans après la sortie de Vista, qui avait tourné au fiasco d'image.
Pour en savoir plus
CES | Microsoft | Bill Gates | Steve Ballmer | Ordinateurs portables | Windows

Le PDG Steve Ballmer a appelé quelques milliers de professionnels, d'analystes et de journalistes réunis à Las Vegas pour le gigantesque salon de l'électronique CES, à télécharger dès vendredi le nouveau système.

Windows 7 «va rendre la vie plus facile et plus rapide», a ajouté M. Ballmer, qui a résumé les principales qualités du système: «simplicité, fiabilité, et vitesse». Les partenaires de Microsoft et les développeurs ont eu officiellement accès à la version bêta dès mercredi soir.

Sans jamais évoquer les difficultés rencontrées par Vista, marqué par de nombreux «bugs» lorsqu'il était installé en remplacement d'un autre système d'exploitation, M. Ballmer a assuré que Microsoft était «parti pour livrer la meilleure version de Windows qui ait jamais existé».

Un responsable de Microsoft a souligné que la version finale de Windows 7 était prévue au plus tard en janvier 2010, mais certains spécialistes spéculent sur une sortie anticipée: un journaliste français, très impressionné par le système qu'il expérimente déjà depuis quelques jours, estime la version actuelle proche du niveau requis pour une exploitation commerciale.

Habituellement, Microsoft attend trois ans avant de sortir un nouveau système d'exploitation. Toute commercialisation anticipée de Windows 7 pourrait donc se lire comme un désaveu implicite de Vista.

Il y a quelques mois, le président de Microsoft France Eric Boustouller avait admis «quelques déceptions» liées à Vista, qui s'est tout de même vendu à plus de 180 millions d'exemplaires dans le monde depuis son lancement en janvier 2007.

«On aurait pu faire un peu mieux en France et au niveau mondial», a-t-il estimé, regrettant «quelques problèmes de performance et une compatibilité qui n'était pas parfaite» dans les premiers temps.

Vista ne s'est que très progressivement imposé pour remplacer son prédécesseur Windows XP, qui retiré de la vente en juin dernier seulement.

A Las Vegas, une démonstration a permis à Microsoft de vanter la facilité avec laquelle Windows 7 permet de naviguer entre différents programmes.

Particulièrement appréciée par le public de M. Ballmer, la possibilité de mettre en réseau ordinateurs et autres équipements électroniques de la maison, des appareils photo aux consoles de jeu et aux chaînes hi-fi: en quelques clics sur un ordinateur portable on peut accéder à un catalogue musical stocké dans un ordinateur de bureau pour faire retentir un album dans les enceintes du salon.

«Ca va vraiment commencer à démocratiser la maison numérique», assure Grégory Olivier, directeur de communication de la division grand public et internet de Microsoft France.

Et au-delà de ces innovations, le système promet un fonctionnement de base amélioré, avec une vitesse de mise en route accélérée et une batterie moins sollicitée.

Enfin une directrice de produit de Microsoft a affirmé que le groupe de Redmond préparait l'avenir en inscrivant la fonction d'interface tactile «dans l'ADN» de Windows 7, en prévision de la multiplication des ordinateurs à commande tactile, plutôt que par clavier ou souris.

Ne prétendant guère à la fausse modestie, M. Ballmer a prédit que «Windows resterait au centre du système solaire technologique des gens».

C'est la première fois que M. Ballmer, 52 ans, donnait le coup d'envoi du salon CES, à la suite du retrait du fondateur de Microsoft Bill Gates, qui se consacre désormais à ses activité philanthropiques.

mardi 6 janvier 2009

Google publie un document sans concessions sur la sécurité des navigateurs web Actualité --- Silicon.fr ---

Cet ouvrage très technique est une mine d’informations intéressantes
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Avec le Browser Security Handbook, les équipes de Google fournissent un ouvrage de référence qui répondra à la question suivante : comment les navigateurs web gèrent-ils les problèmes de sécurité et quelles stratégies emploient-ils face à diverses situations courantes ?

Ce livre sans concessions aborde la plupart des navigateurs web du marché : Internet Explorer (6 et 7), Firefox (2 et 3), Safari (3.2), Opera (9.62) et bien entendu les produits de la firme, comme Google Chrome et le navigateur intégré à Android.

Le Browser Security Handbook n’est pas destiné aux amateurs. Très technique, il s’appuie sur des tests librement téléchargeables, écrits spécifiquement pour l’occasion. Tous les domaines sont couverts : gestion des adresses, feuilles de styles, langages de script, support des greffons, etc. Quoique difficile d’accès, ce document pourra se montrer précieux pour les responsables chargés de déterminer quel navigateur web devra être utilisé dans une entreprise (par exemple).

Il est difficile de classer les navigateurs web d’après les résultats décrits dans cet ouvrage, les paramètres étant bien trop nombreux. Toutefois, les choix effectués par les ingénieurs d’Opera semblent judicieux, le navigateur de la compagnie affichant un nombre conséquent de bons points.

Le Browser Security Handbook est disponible en ligne à cette adresse, sous licence Creative Commons.

Facebook, c'est la maison, et LinkedIn, le bureau !

Tags : Social networking, Web 2.0.

Par Fabrice MOLINARO
Ajouter à mon Infosphère.

Le site de la chaîne LCI a récemment publié un entretien très intéressant avec Reid Hoffman, fondateur du réseau social professionnel LinkedIn. Personnalité en vue de la Silicon Valley, Reid Hoffman a participé de près ou de loin à quelques succès du monde de l'Internet tels que Flickr, Facebook, Mozilla ou encore Technorati.

Fin connaisseur des réseaux sociaux, Reid Hoffman explique qu'au-delà des apparences, leur fonction peut être très différente d'une plateforme à une autre. Selon lui, "MySpace, c'est le bar, Facebook, c'est la maison, et LinkedIn, c'est le bureau".

En voici quelques extraits intéressants :

"L'idée, c'est que, malgré les apparences, ces réseaux sont très différents. Facebook, c'est la maison, le foyer, car l'idée de base est de rassembler dans un lieu virtuel vos proches, une petite partie de vos connaissances, ceux avec lesquels vous pouvez partagez les photos de vos enfants ou des soirées auxquelles vous allez. C'est en quelque sorte les gens que vous pourriez inviter à un barbecue dans votre jardin. Alors, bien sur, il peut y avoir parmi ces gens un collègue de travail mais certainement pas tous : Facebook est d'abord fait pour échanger et partager des informations personnelles."
(...)
"MySpace, c'est comme un bar, car vous faites en sorte d'y rendre votre profil le plus sexy possible, de montrer comme vos habits et la musique que vous écoutez sont cool pour vous valoriser auprès de personnes qui se promènent sur le site et doivent vous apprécier. C'est un lieu de rencontres."
(...)
"LinkedIn, c'est le bureau car il sert à rester en contact professionnellement, à mener des projets, à réussir sa carrière. C'est pour cette raison que pour lorsque l'on me dit que Facebbok et Linkedin sont concurrents, je ne suis pas tout à fait d'accord. Certes, dans les deux cas, vous avez un profil et une liste de contacts auxquels vous pouvez envoyer des messages.... Mais à y regarder de plus près, cela n'a rien à voir. Si vous voulez embaucher quelqu'un et que vous faites une recherche sur Facebook, cela ne donnera rien. Sur LinkedIn, vous aurez des réponses pertinentes car il a été conçu pour ça."

Source : http://tf1.lci.fr/infos/economie/entreprises/0,,4197253,00-facebook-c-est-la-maiso...

De gros joueurs s'allient pour relier la télé à internet | Internet

Le fabricant d'électronique sud-coréen Samsung et le géant américain de l'internet Yahoo! d'un côté, et leurs homologues LG et Netflix de l'autre, ont annoncé lundi des partenariats visant à relier les téléviseurs à des contenus internet.
Pour en savoir plus
Netflix | Samsung | Yahoo! | Films et vidéos en ligne | Moteurs de recherche

Pour Samsung, «certains modèles de la gamme des télévisions à écran plat et à haute définition seront équipés du Widget Engine de Yahoo!, une plateforme d'applications de cinquième génération qui permet aux téléspectateurs d'interagir avec et de profiter d'un ensemble riche de "gadgets TV"», ont expliqué les deux groupes dans un communiqué commun.

Ces «gadgets TV» relieront le téléspectateur à des contenus tels que des informations, des photos ou des vidéos, des cours de Bourse, etc. disponibles jusque-là sur internet via les sites de Yahoo!.

Samsung compte lancer ces téléviseurs dans 13 pays d'Amérique et d'Europe cette année.

«Cette nouvelle interface permet (aux téléspectateurs) d'interagir et de se connecter avec nombre de leurs services internet préférés à un niveau personnel. Cela va franchement au-delà du fait de regarder des émissions de manière passive et constitue sans doute l'avenir de la télévision», a expliqué l'un des dirigeants de Samsung, Boo-Keun Yoon.

Les acheteurs de télévisions LG quant à eux pourront choisir les modèles haute définition «Broadband TV», à écran plasma ou cristaux liquides, conçus spécialement pour faciliter la location via téléchargement sur internet de films du catalogue Netflix.

Sans permettre de surfer sur internet, ces téléviseurs LG suppriment la nécessité d'acheter console ou convertisseur pour accéder aux programmes Netflix.

«Les abonnés de Netflix iront sur le site internet Netflix pour ajouter des films ou des épisodes de séries télévisées à leurs» stocks, et pourront les visionner en 30 secondes, selon un communiqué commun.

Netflix, qui compte 8 millions d'abonnés, a bâti son succès sur des formules d'abonnement permettant de louer des films par voie postale, mais développe de plus en plus l'offre de programmes en téléchargement.

Il avait déjà annoncé l'an dernier un partenariat avec LG pour des lecteurs de DVD haute définition Blu-Ray.

Un nombre croissant d'analystes s'interrogent sur l'avenir du format Blu-Ray, face au développement spectaculaire des offres sur internet.

Ces innovations doivent être présentées lors du salon de l'électronique grand public qui s'ouvre officiellement jeudi à Las Vegas.