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Je suis un humaniste qui a toujours eu comme objectif l'atteinte de la condition d’honnête homme au sens du XIXe siècle et qui a embrassé l'état de spécialiste du savoir dans ce but de non spécialisation. Je continue à faire marcher mes "petites cellules grises" en m'intéressant à tout et à tous .

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mardi 13 janvier 2009

Les veilleurs sont-ils de vulgaires espions?

L'actualité vue par les blogueurs

Par Christophe Asselin, publié le 10/01/2009 15:00

Quelle est la frontière entre veille et surveillance, analyse de l'opinion et flicage, Facebook et Edvige? La société numérique provoque des peurs, parfois irraisonnés. L'analyse de Christophe Asselin, blogueur concerné.

"Ce type sait qu'il fait un travail de salaud mais il a fabriqué un discours qui le protège d'avoir à se l'avouer". Ce commentaire, on peut le trouver sur le blog du Contre Journal, en réaction à l'interview d'un professionnel de la veille et de la communication sur Internet.

Le métier de veilleur, vous connaissez? Pas veilleur de nuit, insomniaque ou maître chien. Les veilleurs scrutent les tendances, les opinions, des individus comme des entreprises, les analysent et les synthétisent. Opinions et informations se numérisent et circulent sur la Toile. La veille Internet prend de l'importance, utilise des outils sans cesse plus puissants et sophistiqués.

Ce métier est au mieux inconnu, au pire assimilé à de l'espionnage ou à du fichage. On parle même de cyber-espions ou de cyber-surveillants.

Poser la question "les veilleurs sont-ils des espions" tend "à faire passer le blogueur pour un paranoïaque adepte de la théorie du complot" me fait gentiment remarquer André Gunthert, enseignant-chercheur et auteur du blog Actualités de la Recherche en histoire visuelle.

Assimiler la veille à de l'espionnage voire à du fichage est un (trop) vieux débat en France, pays "inventeur" de la Cnil mais aussi... des RG.

L'information est désormais omniprésente et véhiculée par des supports high tech de plus en plus anodins et miniaturisés. Mais le doute sur l'utilisation des données enrichit toujours les conversations.

"Véritables avancées pour certains, la carte Navigo de la RATP, ave sa puce RFID, ou la carte SIM de votre mobile ne sont pour d'autres que des moyens de faciliter la surveillance", s'amuse Emilie Ogez, Responsable Communication chez XWiki, et spécialiste de l'identité numérique. La veille Internet, elle, n'a rien à voir avec ce type de pratiques.

Quelques polémiques récentes ont encore contribué à rendre plus sulfureux le métier de veilleur, pourtant de plus en plus pratiqué. La dernière en date, un appel d'offre de l'Education Nationale:
(lire cet article de 3 pages)

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